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mardi 7 juin 2011

Karim au G8: L’accord secret entre Wade et Sarkozy


International | Mots Clés: Karim wadePolitiquePouvoir senegalSarkozyAbdoulaye wadeObama
Les images de Sarkozy amenant Karim Wade à Barack Obama pour le présenter au tout puissant chef d’Eat américain ont fait le tour du monde. Le président français n’a fait que respecter un engagement pris auprès de son homologue sénégalais
Comment Wade et fils se sont retrouvés au sommet du G8 ? C’est Nicolas Sarkozy en personne qui a invité à titre personnel le chef de l’Etat du Sénégal Me Abdoulaye Wade. En tant que hôte du sommet, il avait le privilège d’inviter des chefs d’Etats non membres du G8. Quiconque le sommet ne devait en principe recevoir que trois chefs africains dûment invités : Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Alpha Condé de la Guinée et Mahamadou Yssoufou du Niger. Les trois chefs d’Etat ont l’avantage d’être récemment élus de manière démocratique après une profonde dans leur pays respectifs. Le G8 voulait les entendre afin de pouvoir les soutenir . finalement ces trois n’étaient pas les seuls chefs d’Etat africains présents. Le président Wade était aussi à Deauville sur invitation personnelle du président Sarkozy. Mais qu’est ce qui lui a valu d’être à ce sommet. C’est suite à un accord entre le président français et lui. Autrement dit du donnant donnant ou win win
Le président Sarkozy très engagé sur le dossier libyen cherche à avoir le soutien de l’Afrique. Or l’Ua très méfiante sur le traitement par la France de cette affaire suivie par l’Otan dont les avions bombardent sans discontinuer les troupes et le palais de Kadhafi depuis plus de deux mois. Sarkozy compte donc sur Wade pour convaincre l’Afrique de laisser faire l’Otan pour faire tomber le régime libyen. Le Sénégal étant un leader sur le plan diplomatique en Afrique, ses options devraient inciter les autres Etats à suivre. C’est ainsi que Wade a reçu les leaders de la rébellion libyenne venus de Benghazi via paris. Mieux le chef de l’Etat a reconnu la rébellion comme représentant légitime du peuple libyen. Et pour couronner le tout, le président a enfoncé le clou sur le dossier en demandant carrément le départ de Kadhafi .

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