Societe : Saint-louis, Mouride
Les fidèles musulmans ont sacrifié à la tradition du magal des deux « rakaas » célébré hier, à Saint-Louis. Au nom du président de la République, Me Abdoulaye Wade, le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, a invité les croyants à tirer toutes les leçons de l’acte de ferveur et de dévotion accompli le 5 septembre 1895 par Cheikh Ahmadou Bamba dans le palais du Gouverneur.
La forte canicule n’a pas empêché les fidèles de se déplacer en masse pour célébrer les 2 « rakaas » que Cheikh Ahmadou Bamba exécuta le 5 septembre 1895 dans la salle de délibération du palais du Gouverneur, devant le Conseil privé, qui avait décidé de le déporter au Gabon.
117 ans après, cet acte historique de haute portée spirituelle est resté vivace dans les esprits et son œuvre a, encore une fois, été perpétuée par des milliers de fidèles musulmans venus de tout le pays et aussi de la sous-région. La ferveur, la communion et la dévotion étaient au rendez-vous.
La cérémonie officielle de cette 36e édition s’est déroulée à la Place Faidherbe, en présence de plusieurs personnalités religieuses, politiques et administratives.
Le gouvernement était fortement représenté par une délégation conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, les ministres d’Etat Madické Niang et Awa Ndiaye, le gouverneur de la région, le préfet du département et aussi de nombreux députés et sénateurs. Après le maire de la ville, Cheikh Bamba Dièye, qui a souhaité la bienvenue aux milliers de fidèles, Me Ousmane Ngom, qui portait le message du président de la République, Me Abdoulaye Wade et de son gouvernement, s’est félicité de la réussite de cet événement et a transmis les sentiments d’estime, de respect et de considération de Me Abdoulaye Wade à l’égard du Khalife général des Mouride, Serigne Cheikh Sidi Mokhtar Mbacké et de toute la famille mouride. Me Ousmane Ngom s’est ensuite félicité de l’ampleur de cet événement qui, selon lui, dépasse aujourd’hui les frontières nationales parce que célébré simultanément à Saint-Louis, aux Usa, en France et en Italie.
Un événement de portée internationale
Pour Me Ngom, les deux « rakaas » reflètent éloquemment les principes d’un homme de Dieu dont la dimension spirituelle hors du commun revêt une charge symbolique d’une portée historique et ésotérique.
« En agissant ainsi, Cheikh Ahmadou Bamba a été conséquent avec lui-même tant dans ses écrits que dans sa pratique», a-t-il soutenu.
« Par son acte, il a relevé un grand défi pour toute la race noire au-delà des confréries et des obédiences religieuses et a combattu toutes les formes de complexe d’infériorité de l’homme noir devant l’homme blanc, en expliquant dans ses écrits que l’intelligence n’était pas du tout basée sur la race ou la couleur de la peau », a-t-il ajouté, non sans magnifier l’œuvre du parrain, Serigne Saliou Mbacké, cinquième Khalife général qui, sa vie durant, a fait du travail pour la pérennité de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba son sacer doce jusqu’à sa disparition en 2007.
L’imam Serigne Mame Mor Mbacké a tenu à préciser que les deux « rakaas », contrairement à ce qu'en pensent certains, ont jeté les premières bases d’une prise de conscience nationale qui devait dégager sur le plan international la personnalité religieuse africaine. Il a invité les musulmans à sauvegarder cette reconnaissance de l’Islam, de la pérenniser à travers son engagement dans la voie du Mouridisme bâtie par Cheikh Ahmadou Bamba.
Serigne Mame Mor Mbacké a ainsi appelé les croyants à se tourner vers Dieu, à multiplier leur foi envers le Seigneur, mais aussi à cultiver la paix, la quête du savoir utile, le travail, le courage pacifique, la détermination.
La cérémonie officielle a été suivie de la grande prière. L’imam Serigne Mame Mor Mbacké a saisi cette opportunité pour formuler des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité.
La forte canicule n’a pas empêché les fidèles de se déplacer en masse pour célébrer les 2 « rakaas » que Cheikh Ahmadou Bamba exécuta le 5 septembre 1895 dans la salle de délibération du palais du Gouverneur, devant le Conseil privé, qui avait décidé de le déporter au Gabon.
117 ans après, cet acte historique de haute portée spirituelle est resté vivace dans les esprits et son œuvre a, encore une fois, été perpétuée par des milliers de fidèles musulmans venus de tout le pays et aussi de la sous-région. La ferveur, la communion et la dévotion étaient au rendez-vous.
La cérémonie officielle de cette 36e édition s’est déroulée à la Place Faidherbe, en présence de plusieurs personnalités religieuses, politiques et administratives.
Le gouvernement était fortement représenté par une délégation conduite par le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Me Ousmane Ngom, les ministres d’Etat Madické Niang et Awa Ndiaye, le gouverneur de la région, le préfet du département et aussi de nombreux députés et sénateurs. Après le maire de la ville, Cheikh Bamba Dièye, qui a souhaité la bienvenue aux milliers de fidèles, Me Ousmane Ngom, qui portait le message du président de la République, Me Abdoulaye Wade et de son gouvernement, s’est félicité de la réussite de cet événement et a transmis les sentiments d’estime, de respect et de considération de Me Abdoulaye Wade à l’égard du Khalife général des Mouride, Serigne Cheikh Sidi Mokhtar Mbacké et de toute la famille mouride. Me Ousmane Ngom s’est ensuite félicité de l’ampleur de cet événement qui, selon lui, dépasse aujourd’hui les frontières nationales parce que célébré simultanément à Saint-Louis, aux Usa, en France et en Italie.
Un événement de portée internationale
Pour Me Ngom, les deux « rakaas » reflètent éloquemment les principes d’un homme de Dieu dont la dimension spirituelle hors du commun revêt une charge symbolique d’une portée historique et ésotérique.
« En agissant ainsi, Cheikh Ahmadou Bamba a été conséquent avec lui-même tant dans ses écrits que dans sa pratique», a-t-il soutenu.
« Par son acte, il a relevé un grand défi pour toute la race noire au-delà des confréries et des obédiences religieuses et a combattu toutes les formes de complexe d’infériorité de l’homme noir devant l’homme blanc, en expliquant dans ses écrits que l’intelligence n’était pas du tout basée sur la race ou la couleur de la peau », a-t-il ajouté, non sans magnifier l’œuvre du parrain, Serigne Saliou Mbacké, cinquième Khalife général qui, sa vie durant, a fait du travail pour la pérennité de l’œuvre de Cheikh Ahmadou Bamba son sacer doce jusqu’à sa disparition en 2007.
L’imam Serigne Mame Mor Mbacké a tenu à préciser que les deux « rakaas », contrairement à ce qu'en pensent certains, ont jeté les premières bases d’une prise de conscience nationale qui devait dégager sur le plan international la personnalité religieuse africaine. Il a invité les musulmans à sauvegarder cette reconnaissance de l’Islam, de la pérenniser à travers son engagement dans la voie du Mouridisme bâtie par Cheikh Ahmadou Bamba.
Serigne Mame Mor Mbacké a ainsi appelé les croyants à se tourner vers Dieu, à multiplier leur foi envers le Seigneur, mais aussi à cultiver la paix, la quête du savoir utile, le travail, le courage pacifique, la détermination.
La cérémonie officielle a été suivie de la grande prière. L’imam Serigne Mame Mor Mbacké a saisi cette opportunité pour formuler des prières pour un Sénégal de paix et de prospérité.
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