International: Terrorisme, Al qaida, Etats unis, World trade center, 911
A l'approche de la commémoration du dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre, une nouvelle menace d'attentat "spécifique, crédible mais non confirmée" contre les Etats-Unis a été formulée, derrière laquelle se trouverait Al-Qaida, a déclaré vendredi 9 septembre, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.
Dans un discours prononcé à New York, Mme Clinton a fait référence à la "menace spécifique, crédible mais non confirmée que fait encore peser Al-Qaida sur les Américains et plus particulièrement sur New York et Washington". Les autorités américaines n'avaient pas jusqu'à présent lié aussi explicitement cette menace, révélée jeudi soir, à la nébuleuse islamiste. Il y a des raisons de penser que la menace terroriste, qui pèse spécifiquement sur New York et Washington, est liée à Ayman Al-Zaouahiri, successeur d'Oussama Ben Laden à la tête d'Al-Qaida, a précisé un responsable de l'administration.
Selon la police de New York, des agences de maintien de l'ordre sont à la recherche de trois suspects présumés, même si leur nombre n'est pas avéré. "Il faut que nous soyons inquiets. Le terrorisme est un théâtre et nous sommes sur la scène, qui est sans doute en ce moment la plus grande scène au monde", a dit Raymond Kelly, le commissaire qui dirige la police de New York.
Plus tôt dans la journée, le vice-président, Joe Biden, a déclaré qu'il n'y avait pas "d'indice flagrant" d'une menace à New York ou Washington, mais confirmé que les autorités enquêtaient sur un éventuel attentat à la voiture piégée. "Nous n'avons pas d'indice flagrant mais nous parlons bien de l'utilisation d'une voiture piégée", avait déclaré M. Biden sur la chaîne de télévision ABC.
SÉCURITÉ RENFORCÉE
Informé depuis jeudi de cette menace, qui survient deux jours à peine avant la commémoration du 10e anniversaire des attentats qui avaient fait près de 3 000 victimes, le président Barack Obama a à nouveau exhorté les responsables de la lutte contre le terrorisme à "redoubler d'efforts". Selon son porte-parole Jay Carney, son programme, qui prévoit dimanche la visite de New York, du Pentagone et de Skhanksville, dans l'Etat de Pennsylvanie, où s'était écrasé un quatrième avion, n'a pas été modifié.
Tandis que les responsables américains essayent de vérifier à la hâte cette information, la police de New York s'apprête à monter une vaste opération antiterroriste vendredi soir, à l'heure de pointe, a déclaré un haut responsable policier chargé du maintien de l'ordre. Selon la police, cette opération sera une "grande démonstration de force". Des policiers équipés d'armes lourdes patrouilleront dans le métro, le niveau de sécurité sera renforcé avec un contrôle drastique des sacs dans les stations de métro du centre-ville et de banlieue les plus importantes, notamment à la gare de Grand Central.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a demandé à la population de poursuivre une activité normale tout en signalant les activités suspectes ou dangereuses.
Dans un discours prononcé à New York, Mme Clinton a fait référence à la "menace spécifique, crédible mais non confirmée que fait encore peser Al-Qaida sur les Américains et plus particulièrement sur New York et Washington". Les autorités américaines n'avaient pas jusqu'à présent lié aussi explicitement cette menace, révélée jeudi soir, à la nébuleuse islamiste. Il y a des raisons de penser que la menace terroriste, qui pèse spécifiquement sur New York et Washington, est liée à Ayman Al-Zaouahiri, successeur d'Oussama Ben Laden à la tête d'Al-Qaida, a précisé un responsable de l'administration.
Selon la police de New York, des agences de maintien de l'ordre sont à la recherche de trois suspects présumés, même si leur nombre n'est pas avéré. "Il faut que nous soyons inquiets. Le terrorisme est un théâtre et nous sommes sur la scène, qui est sans doute en ce moment la plus grande scène au monde", a dit Raymond Kelly, le commissaire qui dirige la police de New York.
Plus tôt dans la journée, le vice-président, Joe Biden, a déclaré qu'il n'y avait pas "d'indice flagrant" d'une menace à New York ou Washington, mais confirmé que les autorités enquêtaient sur un éventuel attentat à la voiture piégée. "Nous n'avons pas d'indice flagrant mais nous parlons bien de l'utilisation d'une voiture piégée", avait déclaré M. Biden sur la chaîne de télévision ABC.
SÉCURITÉ RENFORCÉE
Informé depuis jeudi de cette menace, qui survient deux jours à peine avant la commémoration du 10e anniversaire des attentats qui avaient fait près de 3 000 victimes, le président Barack Obama a à nouveau exhorté les responsables de la lutte contre le terrorisme à "redoubler d'efforts". Selon son porte-parole Jay Carney, son programme, qui prévoit dimanche la visite de New York, du Pentagone et de Skhanksville, dans l'Etat de Pennsylvanie, où s'était écrasé un quatrième avion, n'a pas été modifié.
Tandis que les responsables américains essayent de vérifier à la hâte cette information, la police de New York s'apprête à monter une vaste opération antiterroriste vendredi soir, à l'heure de pointe, a déclaré un haut responsable policier chargé du maintien de l'ordre. Selon la police, cette opération sera une "grande démonstration de force". Des policiers équipés d'armes lourdes patrouilleront dans le métro, le niveau de sécurité sera renforcé avec un contrôle drastique des sacs dans les stations de métro du centre-ville et de banlieue les plus importantes, notamment à la gare de Grand Central.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a demandé à la population de poursuivre une activité normale tout en signalant les activités suspectes ou dangereuses.
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