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mardi 19 juillet 2011

ME EL HADJI DIOUF SUR L’EVENTUALITE D’UNE ALLIANCE AVEC IDRISSA SECK «SEULES LES MONTAGNES NE SE RENCONTRENT PAS»


Il ne faut jamais, dire jamais en politique, dit-on. Alors va-t-on vers une alliance entre Me El hadji Diouf et Idrissa Seck ? Tout laisse à le croire. Car l’ancien Premier ministre a rendu visite du député qui a été agressé pour l’exprimer son indignation. Et interpellé à une éventuelle alliance avec le maire de Thiès, Me El Hadji Diouf répond : «Ce que je peux vous dire, seules les montagnes ne se rencontrent pas. Tous les Sénégalais sont aujourd’hui condamnés à s’entendre face aux ennemis du Sénégal».

L’avocat ému de la visite ajoute : «je sais qu’il y a eu trop de malentendus entre nous. Mais l’avenir nous appartient, le Sénégal nous appartient. Et de la discussion jaillie la lumière. Je pense que seules les montagnes ne se rencontre pas». 

Convaincu que le Sénégal est en danger, Me Diouf dira, «qu’à la place des idées, on veut installer le règne des muscles et des biceps. Des gens qui savent qu’ils ont perdu le pouvoir deviennent agressifs, dangereux et veulent installer notre pays dans un bordel indescriptible». 
De ce fait, il estime que «tous les Sénégalais sont interpellés pour faire face au monstre qui symbolise la déstabilisation et le recul de notre pays. Ensemble, la main dans la main il faut engager le combat pour la victoire des sénégalais pour le triomphe de la démocratie et mettre fin au règne totalitaire de Wade et compagnie, pour la fin d’un régime dictatorial, dangereux et criminel». Pour lui, aujourd’hui c’est un combat patriotique que les Sénégalais doivent mener. «Notre pays mérite que tous ses fils soient ensemble pour combattre l’ennemi commun», dit-il. 

Pour sa part, Idrissa Seck dira, «ceux qui sont libres d’expression ne doivent faire l’objet ni de violence ni de restriction dans cette libre expression. Comme je l’ai fait chez tous ceux qui ont subi des agressions dans le cadre de l’expression de leurs opinions, de la défense des libertés et de la démocratie, je suis venu exprimer cette indignation et vous dire ma sympathie pour la cause que nous avons tous l’obligation de défendre : la démocratie et de la liberté».  

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