Societé: Thiat, Liberation, DIC, Y en a marre
Cofondateur du mouvement «Y’en a marre», le rappeur Oumar Touré dit Thiat a été libéré, hier, aux environs de 23 heures, après avoir passé 25 heures entre les mains de la police.
AUDITIONNE ET PLACE EN GARDE-A-VUE PAR LA DIC DEPUIS LUNDI : Thiat libéré après plus de 25 heures entre les mains de la police
La Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic) a finalement relâché le rappeur Thiat qu’elle avait interpellé lundi, aux alentours de 17 heures, aux fins de l’auditionner sur ses propos tenus samedi dernier, lors du rassemblement du Mouvement du 23 juin (M23). Oumar Touré dit Thiat qui avait été placé en garde-à-vue au Commissariat central de Dakar, lundi, en fin de soirée, y a passé toute la journée du mardi, alors que ses camarades «Y’en-a-marristes» faisaient le pied de grue devant le tribunal de Dakar, siège de la Dic.
Joint au téléphone, en fin de soirée, Malal Talla dit Fou Malade confie : «Thiat a été remis en liberté peu avant 23 heures. La Dic lui a dit qu’il peut partir et il n’est pas reconvoqué. Rien n’ayant été retenu contre lui. Il est sorti serein des locaux de la police et toujours aussi déterminé à mener le combat».
Concernant les griefs reprochés à son camarade du mouvement «Y’en a marre», Fou Malade souligne qu’il n’y a rien de précis. Toutefois, il explique qu’il n’y avait presque pas de motifs qui puissent justifier son arrestation. «Il a été interpellé pour les propos qu’il a tenus samedi, à la place de l’Obélisque. Mais finalement, la police l’a relaxé parce qu’elle s’est rendu compte qu’il n’y avait rien. Thiat n’a rien dit de grave. Et la preuve est là», ajoute Fou Malade qui précise que Thiat se «porte très bien».
Joint au téléphone, en fin de soirée, Malal Talla dit Fou Malade confie : «Thiat a été remis en liberté peu avant 23 heures. La Dic lui a dit qu’il peut partir et il n’est pas reconvoqué. Rien n’ayant été retenu contre lui. Il est sorti serein des locaux de la police et toujours aussi déterminé à mener le combat».
Concernant les griefs reprochés à son camarade du mouvement «Y’en a marre», Fou Malade souligne qu’il n’y a rien de précis. Toutefois, il explique qu’il n’y avait presque pas de motifs qui puissent justifier son arrestation. «Il a été interpellé pour les propos qu’il a tenus samedi, à la place de l’Obélisque. Mais finalement, la police l’a relaxé parce qu’elle s’est rendu compte qu’il n’y avait rien. Thiat n’a rien dit de grave. Et la preuve est là», ajoute Fou Malade qui précise que Thiat se «porte très bien».
Les jeunes de Rewmi réclament la libération «immédiate» de Thiat
L'interpellation de « Thiat » par la Division des investigations criminelles (Dic) n'a pas laissé indifférents les jeunes de Rewmi. Dans un communiqué rendu public, hier, Thierno Bocoum et ses camarades condamnaient fermement «l’arrestation arbitraire de Thiat du mouvement Y' en a marre» et réclame sa «libération immédiate». Ils estimaient que «cette arrestation est contraire à l'expression libre des opinions et idées dans une démocratie comme la nôtre».
Mieux, les jeunes de Rewmi considéraient que «cet acte du pouvoir ne favorise pas l'apaisement du climat social dont le Sénégal a besoin pour que le dernier mandat de Wade se termine dans la paix et la sérénité et qu'on puisse ensuite travailler pour un Sénégal émergent dans la conjugaison de tous ses talents et compétences».
Toutes choses qui faisaient que les jeunes camarades d'Idrissa Seck appellaient toute la jeunesse sénégalaise et toutes les forces vives à «poursuivre les efforts pour l'inscription du plus grand nombre sur les listes électorales pour que le combat démocratique ne soit pas distrait par les provocations et les agissements d’un pouvoir qui manque de sérénité».
Mieux, les jeunes de Rewmi considéraient que «cet acte du pouvoir ne favorise pas l'apaisement du climat social dont le Sénégal a besoin pour que le dernier mandat de Wade se termine dans la paix et la sérénité et qu'on puisse ensuite travailler pour un Sénégal émergent dans la conjugaison de tous ses talents et compétences».
Toutes choses qui faisaient que les jeunes camarades d'Idrissa Seck appellaient toute la jeunesse sénégalaise et toutes les forces vives à «poursuivre les efforts pour l'inscription du plus grand nombre sur les listes électorales pour que le combat démocratique ne soit pas distrait par les provocations et les agissements d’un pouvoir qui manque de sérénité».
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