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samedi 24 décembre 2011

vidéo: la famille de Ndiaga en deuil(affaire Barthélemy Diaz)

Politique Mots Clés: Ndiaga dioufBarthelemy DiasViolence
Dans sa demeure de la cité Baraque à Guédiawaye, Alioune Diouf, le père de Ndiaga Diouf tué lors des affrontement devant la maire du Sacré-cœur-Mermoz, cache mal sa douleur. Rongé par la douleur et attendant le corps de son fils retenu à l’hôpital pour une autopsie, il en veut non seulement à Barthelemy Dias, mais surtout à ceux, selon lui, qui ont abusé son fils. «Quand je l’ai vu, je ne pouvais plus me retenir. J’ai eu mal, très mal, mais j’ai continué à évoquer le nom d’Allah. Je me devais de rester croyant. Lorsque je suis arrivé dans cette cité où vivait mon fils, j’ai interrogé tout le monde, j’ai voulu savoir comment tout cela est arrivé. Mon fils est un innocent, il ne connaît rien à la vie. On a abusé de sa confiance pour le mêler à cette affaire. Il ne m’a jamais déçu. C’était mon aîné et il jouait bien ce rôle. Il était généreux et tout le voisinage a témoigné dans ce sens. Il était plombier et n’hésitait pas à me remettre tout ses revenus», témoigne Alioune Diouf. Son fils, dit-il, n’était pas un malfaiteur, mais un travailleur qui officiait pour assurer la sécurité de ses clients. «Nous voulons connaître le commanditaire et nous ferons tout pour cela. Qui a recruté mon fils et pourquoi ? Qui l’a envoyé vers la mort ?», le vieux, la soixantaine dépassée, se pose encore des question. Des question auxquelles Mouhamadou Lamine Thiam, oncle de la victime répond. «Il a été recruté pour assurer la garde de la permanence du Pds sur la Vdn. Il percevait 100.000 francs par mois», révèle-t-il.


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