Le lutteur Balla Gaye n’a pas tardé à répondre à Yakhya Diop Yékini, qui disait qu’il lui donnera trois minutes pour le corriger et le terrasser.
«Est-ce que je ressemble à un lutteur qui fait un combat de plus de 3 minutes ? Toutes mes récentes victoires ont duré des secondes et Yékini ne va pas faire exception à la règle», réplique le fils de Double Less dans un entretien avec «L’Observateur ».
«Vous savez pertinemment que je vais attaquer. Je suis un attaquant dans l’âme. Yékini est un vieux défenseur. Il ne peut pas m’empêcher de marquer et de gagner. Je suis jeune et fort, je vais le battre. Ce n’est pas Yékini qui va me terrasser. Lui-même sait pertinemment qu’il ne peut pas me terrasser. Il sait pertinemment que je vais le battre», ajoute-t-il.
Le lutteur fonde ses certitudes sur le fait que «Yékini ne lutte pas mieux que (lui), il n’est pas mieux loti que (lui) sur le plan physique. Sur le plan mystique, si ce n’est pas un décret divin, Yékini ne peut rien contre (lui)».
Le «Lion de Guédiawaye» pense que dans ce combat, il part avec l’avantage de la jeunesse. «Ce que je sais faire avec mon corps, Yékini n’est pas capable de le faire. Je sais qu’il n’est pas prêt à payer le prix qu’il faut pour gagner ce combat. Moi, je ferai n’importe quoi pour le battre, quitte à y laisser ma vie».
Balla Gaye dit être sûr de gagner le combat. «C’est toute la Casamance qui s’active pour ce combat. Vous savez, ce sont mes parents de la Casamance qui priaient pour Yékini. Cette fois-ci, ils sont avec moi. Yékini ne peut pas bénéficier des prières de la Casamance. Je remercie une fois de plus mes parents de la Casamance. S’il plaît à Dieu, je vais gagner ce combat pour leur faire plaisir. Quand je dors, quand je mange, partout où je suis, je ne vois que la victoire. Je suis prêt à perdre la vie pour gagner ce combat», assure-t-il.
Sa certitude est que Yékini et ses hommes ne peuvent pas le voir pour l’atteindre. «Je suis invisible à leurs yeux. Ce sont les gens qui parlent, mais Yékini et ses hommes savent qu’ils ne peuvent pas me voir, encore moins m’atteindre. Ils sont en train de fouiller partout, mais ils ne verront rien. Ils s’agitent pour rien. Ils sont même venus miner (mystiquement) les dunes où je m’entraînais, mais ils ne peuvent pas m’atteindre. Je suis dans mon coin. Je n’attends que le jour-j pour battre mon adversaire. Jamais Yékini ne s’est autant agité pour un combat. C’est déjà un signe», croit-il savoir.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire