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lundi 30 janvier 2012

Incroyable mais vrai ! Par miracles cinq enfants presque aveugles de même mère retrouvent la vue

Pour comprendre toute cette histoire, il faut remonter jusqu'à la tendre jeunesse de cette dame, Fatoumata Doumbia, aujourd'hui âgée d'environ 30 ans, et qui avait été donnée en mariage par son père adoptif alors qu'elle n'avait que 14 ans. Le respect de la tradition a fait qu'elle n'a connu et même vu son mari que dans la chambre nuptiale. En réalité, derrière ce pan de nos mœurs, se cachait une infirmité. En effet, l'homme qui lui a est destiné est aveugle. Pour ne pas humilier ses parents, la jeune mariée accepta l'union. Dans ses confessions, le mari expliqua à sa femme qu'il a perdu la vue suite à une maladie liée au ver de Guinée. 
La jeune dame eut cependant le réflexe de demander à des spécialistes si en faisant des enfants avec son mari aveugle, leurs enfants ne risquaient pas les mêmes problèmes. Elle a été rassurée. Après une première maternité et une seconde, les enfants ont commencé à avoir des problèmes de vision au grand étonnement de leur maman. A la cinquième maternité, la situation était devenue catastrophique. Le mari qui n'exerçait pas un métier stable, était incapable de faire face au traitement. Ainsi, avec son petit revenu issu du commerce de pagne qu'elle faisait, Fatoumata s'est rendue à l'IOTA. Malheureusement, ici, on n'a pas pu lui dire de quoi souffraient exactement les enfants. Après avoir insisté et persisté, on lui apprend dans le dossier médical de son mari, que ce dernier savait effectivement qu'il ne pouvait pas avoir d'enfant normal.  Désespérée et démunie, car même son père l'avait rejetée à cause de l'infirmité de ses enfants, Fatoumata Doumbia prend contact avec Diossé Traoré de la Radio FR3. Sensible à la souffrance de cette pauvre mère, et surtout soulager les enfants innocents, Diossé Traoré règle sur le coup le montant des ordonnances qui souffraient entre les mains de Fatoumata. Puis, il l'a orientée sur la rédaction de votre quotidien préféré, L'Indépendant, qui aide beaucoup les personnes nécessiteuses à bénéficier de la solidarité des personnes de bonnes volonté. Le SOS lancé à cet effet a eu un écho favorable auprès d'un certain  Gaoussou Simpara. Entre temps, elle avait sollicité les pouvoirs mystiques d'un féticheur qui, après avoir manifesté son incapacité à faire quoi que ce soit, a tout même affirmé que la maladie de la famille est la conséquence d'un problème d'or, de terrain et de papier. C'est pourquoi, la pauvre Fatoumata décida d'aller dans le Wassoulou d'où est originaire son mari. Ce, pour savoir réellement les raisons de cette malédiction qui frappe ses enfants. Après trois jours de recherche, elle tomba enfin sur la vérité. En effet, elle apprit que c'est son beau père qui aurait volé une quantité importante d'or appartenant à sa petite sœur.  Celle-ci, dans l'incapacité d'entrer en possession de ses biens, aurait prié Dieu de rendre aveugle le voleur et toute sa descendance. Celle qui a lancé la malédiction ne vit plus mais ses petits enfants connaissent bien l'histoire. Ceux-ci, après avoir compati au malheur de Fatoumata, lui ont proposé d'amener l'or au cas où, et ont fait des sacrifices afin de circonscrire la malédiction. N'ayant pas les moyens, elle a pris l'engagement de s'acquitter petit à petit.  Après ces premières démarches, Fatoumata était heureuse que ses enfants aient recouvré la vue quatre jours après son retour du Wassoulou. Depuis, elle et ses enfants vivent dans la paix dans leur famille. Dans la foulée, elle a donné naissance à un petit garçon qui porte le nom de Diossé, en récompense à tout ce qu'il a fait pour elle. Si c'était une fille, elle allait donner le nom de Fatoumata Mah Thiam Chose étonnante, le beau père de Fatoumata, son mari, sa belle sœur et ses enfants sont tous aveugles.  Grâce au courage de Fatoumata, ses enfants ont retrouvé la vue. Ce qui donne raison au proverbe bambara selon lequel, "même si l'enfant est un serpent, la femme l'attache à sa taille".

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