Societe | Mots Clés: Bethio thioune, Thiantacoune, Talibes, Ndiguel
Responsable moral et guide des Cantakun, Cheikh Béthio Thioune est devenu au file des années un des personnages clés du Magal de Touba. Et à l’occasion du Magal 2012, l’homme qui ne jure que par son défunt guide, Cheikh Serigne Saliou Mbacké, est revenu sur la manière dont il célèbre l’événement, lui qui immole pour ces «bernde» pas moins de 2500 bêtes, allant du boeuf au chameau, en passant par le mouton et le poulet. Cheikh Béthio parle aussi de politique et notamment de la présidentielle du 26 février 2012 pour laquelle il ne soutiendra aucun candidat.
Comment avez-vous préparé ce Magal de Touba ?
Je remercie encore Serigne Saliou et je ne me fatiguerai jamais de le faire. Nous avons préparé avec faste le Magal qui dure de 3 jours. C’est Serigne Touba qui a recommandé le Magal pour remercier son Seigneur à l’occasion de son départ à l’exil où les blancs l’avaient amené pour l’anéantir et lui empêcher de continuer son oeuvre. Beaucoup allaient attendre leur retour de voyage pour rendre grâce au Bon Dieu, mais lui il l’a fait pour son départ. L’exil a duré 7 ans, 7 mois, 7 jours et 7 minutes. Et cette année, cet événement important tombe ce jeudi. Le Magal est un événement auquel Serigne Touba a convié tout le monde pour rendre grâce au Créateur. Il avait recommandé que l’événement soit fêté avec faste et que du poulet au chameau, tous les animaux licites pour un Musulman soient immolés pour préparer de copieux mets. Les disciples et moi nous nous sommes attelés à ça. C’est ce qui explique la présence de tous ces boeufs, chameaux, moutons, poulets, etc.
A combien peut-on chiffrer toutes les dépenses que vous avez consenties pour le Magal ?
Si l’islam m’avait permis de me livrer à un tel exercice, je l’aurais fait. Mais je ne peux pas dévoiler le montant que j’ai dégagé pour le Magal, parce qu’un Musulman ne doit pas se vanter de ce qu’il a fait. Ce n’est pas une bonne attitude. Tout ce que je peux vous dire, c’est de constater de vous-même le nombre de têtes d’animaux auxquelles vous faites face, de faire votre propre évaluation et votre propre estimation. Et vous aurez ainsi une idée de la valeur du montant dépensé pour acheter tous ces animaux. Mais moi je ne le ferai pas.
Comment vous vous organisez pour arriver à réunir ce nombre impressionnant de bêtes pour assurer les Berndé ?
Nous ne faisons que suivre les recommandations de Serigne Touba. Tout ce que vous voyez ici, ce sont mes disciples qui l’ont fait. Chacun a apporté sa contribution. Certains ont donné des chameaux, d’autres des boeufs, d’autres des moutons et d’autres des poulets. Mais on en est arrivé maintenant à un niveau où, les talibés ont même honte d’amener un mouton. La majorité des «Cantakounes» offre comme contribution pour le Magal, un boeuf ou un chameau. Si on ne tenait vraiment pas compte du fait que certains hôtes préfèrent des animaux autres que le boeuf et le chameau, je crois que personne ne mangerait du poulet ou du mouton chez nous pendant le Magal. Chacun en tout cas est libre d’acheter tout ce que ses moyens lui permettent de se procurer, du poulet au chameau. Faire cet acte, c’est suivre une recommandation de Serigne Touba. Et un tel acte n’est que bénéfique pour le talibé et pour le pays. D’ailleurs c’est pour cela que les Américains sont aussi puissants. Ils rendent grâce à Dieu, à travers une fête dénommée «Thanks Giving, qui est même une fête nationale.
Les millions de talibés que vous revendiquez tout le temps au Sénégal, sur quoi vous fondez-vous pour le dire ?
La majeure partie des Sénégalais sont des mourides. Je le dis et je l’assume. Je sais que beaucoup de personnes me contrediront, mais j’accepte la contradiction. Ce que je dis, je peux le prouver. Je ne suis qu’un simple Cheikh de Serigne Saliou parmi tant d’autres et à moi seul, j’ai plus de 12 millions de disciples. C’est là où je m’appuie quand j’affirme notre supériorité numérique dans ce pays. En matière de religion, c’est dans le mouridisme qu’on compte le plus de fidèles. Je laisse le soin à quiconque peut me donner une raison de me départir de cette conviction-là. Je ne dispute rien à personne, parce que je me base sur mes registres où sont inscrits les noms, cordonnées, âges, numéros de téléphones, professions etc, de tous ceux qui ont fait actes d’allégeance à ma personne. J’ai mes registres et je les mets à la disposition de qui veut pour un éventuel contrôle. Voilà la raison qui me fait contester les statistiques officielles qui prétendent que le Sénégal a 12 millions et demi d’habitants.
Les statistiques officielles du pays ne sont pas conformes avec la réalité donc ?
A moi seul je fais la totalité des statistiques officielles annoncées pour tout le Sénégal. Je persiste que les statistiques du Sénégal ne sont pas bonnes et qu’il faut les remettre en cause. Malheureusement, c’est sur la base de ces statistiques qu’on envisage le développement du Sénégal. Tant qu’on ne revoit pas les statistiques, on fera toujours fausse route. Il faut connaître le nombre d’habitants de ce pays pour pouvoir bien penser son développement. Je suis persuadé que les statistiques au Sénégal ne sont plus fiables et qu’elles doivent être actualisées. Je sais ce que ça fait de rendre grâce à Dieu. J’en suis la preuve. Maintenant tout le monde sait au Sénégal pourquoi je rends tout le temps grâce.
Quel regard portez-vous sur la situation politique tendue qui prévaut depuis un moment dans le pays ?
Je viens de rentrer de l’étranger, je n’ai pas eu à vivre réellement cette situation politique. J’ai lu les journaux, j’ai écouté la radio et j’ai regardé la télévision. Mais ce n’est pas suffisant pour tirer une conclusion. Le Sénégal est le pays de Serigne Touba. Il a prié pour que la paix règne et demeure dans ce pays. C’est pourquoi je demeure o timiste et convaincu que quiconque cherchera à brûler le pays, se retrouvera victime de ses agissements. Je veux vraiment que vous vous souveniez de tout ce que je viens de dire. Nous les mourides, nous savons que dans ce pays chacun est libre de dire ce qu’il pense, car nous ne sommes pas la seule Tarikha au Sénégal. Je pense que celui qui voudra mettre le feu au Sénégal n’arrivera jamais à ses fins, car tout ce qu’il entreprendra se retournera contre lui. Je prie fort pour que tout ce qui est arrivé dernièrement dans certains pays ne se produise pas au Sénégal, car ni le pouvoir, ni le bas monde n’en valent la peine. Ceux qui ont poussé certains pays à se mettre dans le gouffre trouveront toujours une raison pour se justifier et une fois que ceux-ci prendront la place de ceux qu’ils ont chassée, ils font pareil. Ça se passe toujours comme ça. Je ne fais l’éloge de personne, même pas au gouvernement en place. Non ! Non (il se répète). Je n’ai rien à voir avec le pouvoir, je suis un mouride et je crois en Serigne Touba. D’aucuns diront que je suis partisan de tel ou tel parti et que c’est pourquoi je prône la non violence.
Vous ne soutiendrez donc aucun camp politique ?
Je ne soutiendrai aucun homme politique et mes talibés en feront de même. Nous sommes des mourides, nous croyons en Serigne Touba et non pas à un chef d’Etat ou à un ministre. Nous demeurons fidèle à Serigne Touba, car lui seul peut nous procurer la paix. Que personne ne pense que mes paroles lui sont destinées. Nous qui sommes la famille de Serigne Touba, aucun gouvernement ne peut quelque chose contre nous. Nous vivrons toujours dans la paix. Nous ne parlons pas de gouvernement, ni de parti, mais de Serigne Touba, parce qu’il est le seul important. Nous savons que nous irons de l’avant, nous sommes des mourides, de plus nous sommes des «Cantakounes». L’histoire de Khadimou Rassoul nous permet d’affirmer avec beaucoup de certitudes que, nous irons de l’avant et qu’aucun régime politique, quel qu’il soit, ne peut mettre fin à la marche vers laquelle Serigne Touba nous dirige. Je ne parle d’aucun parti politique, celui qui croit être soutenu dans mon discours se trompe, je ne suis pour personne, je suis pour Serigne Touba, Serigne Saliou Mbacké. Mais certains intérêts individualistes risquent de pousser certaines couches de la population à des situations qui seront à regretter. Serigne Touba ne laissera personne détruire ce pays, que ça soit le gouvernement, les partis politiques, les syndicats, etc. Personne ne pourra détruire le pays de Cheikh Ahmadou Bamba. Celui qui croit que je m’adresse à lui se trompe carrément. Je suis un simple disciple qui croit en ce qu’il dit. On me prêtera des intentions, mais l’avenir est là tout proche, nous verrons. J’en ai peut être dit de trop ou pas assez, mais enfin je m’en limite là.
Si on vous suit bien, vous ne donnerez pas un Ndiguël pour aucun candidat en février 2012 ?
Je dirai à mes talibés de faire comme moi, de s’abstenir. Je ne suis pas un candidat. Et aucun de mes disciples ne m’a fait part de son désir d’être candidat. Ils sont libres de soutenir qui ils veulent. Mais moi, en ce qui me concerne, je suivrai le chemin du mouridisme. Nous avons un Khalifa et nous les mourides, on n ‘a que le «Ndiguël». J’attends donc ses recommandations parce qu’il peut voir des choses que moi je ne verrais pas. Ce que je sais, c’est que si seulement une personne fait dans ce pays quelque chose que Serigne Saliou Mbacké, à qui je me suis soumis entièrement, n’avait pas voulu, celui-là n’aura pas le temps de raconter cette histoire. Il ne laissera personne faire du mal à son pays, même pas l’effleurer. C’est Serigne Saliou qui est là et qui sera toujours là jusqu’à l’infini. D’aucuns pensent que Serigne Saliou n’est plus là, mais ceux-là ne le connaissent pas. Et nous verrons que l’histoire va me donner raison. Je suis péremptoire, Serigne Saliou est là. Il est là. Il sera là et il conduira le Sénégal là où il voudra et nous verrons l’avenir est là.
Comment avez-vous préparé ce Magal de Touba ?
Je remercie encore Serigne Saliou et je ne me fatiguerai jamais de le faire. Nous avons préparé avec faste le Magal qui dure de 3 jours. C’est Serigne Touba qui a recommandé le Magal pour remercier son Seigneur à l’occasion de son départ à l’exil où les blancs l’avaient amené pour l’anéantir et lui empêcher de continuer son oeuvre. Beaucoup allaient attendre leur retour de voyage pour rendre grâce au Bon Dieu, mais lui il l’a fait pour son départ. L’exil a duré 7 ans, 7 mois, 7 jours et 7 minutes. Et cette année, cet événement important tombe ce jeudi. Le Magal est un événement auquel Serigne Touba a convié tout le monde pour rendre grâce au Créateur. Il avait recommandé que l’événement soit fêté avec faste et que du poulet au chameau, tous les animaux licites pour un Musulman soient immolés pour préparer de copieux mets. Les disciples et moi nous nous sommes attelés à ça. C’est ce qui explique la présence de tous ces boeufs, chameaux, moutons, poulets, etc.
A combien peut-on chiffrer toutes les dépenses que vous avez consenties pour le Magal ?
Si l’islam m’avait permis de me livrer à un tel exercice, je l’aurais fait. Mais je ne peux pas dévoiler le montant que j’ai dégagé pour le Magal, parce qu’un Musulman ne doit pas se vanter de ce qu’il a fait. Ce n’est pas une bonne attitude. Tout ce que je peux vous dire, c’est de constater de vous-même le nombre de têtes d’animaux auxquelles vous faites face, de faire votre propre évaluation et votre propre estimation. Et vous aurez ainsi une idée de la valeur du montant dépensé pour acheter tous ces animaux. Mais moi je ne le ferai pas.
Comment vous vous organisez pour arriver à réunir ce nombre impressionnant de bêtes pour assurer les Berndé ?
Nous ne faisons que suivre les recommandations de Serigne Touba. Tout ce que vous voyez ici, ce sont mes disciples qui l’ont fait. Chacun a apporté sa contribution. Certains ont donné des chameaux, d’autres des boeufs, d’autres des moutons et d’autres des poulets. Mais on en est arrivé maintenant à un niveau où, les talibés ont même honte d’amener un mouton. La majorité des «Cantakounes» offre comme contribution pour le Magal, un boeuf ou un chameau. Si on ne tenait vraiment pas compte du fait que certains hôtes préfèrent des animaux autres que le boeuf et le chameau, je crois que personne ne mangerait du poulet ou du mouton chez nous pendant le Magal. Chacun en tout cas est libre d’acheter tout ce que ses moyens lui permettent de se procurer, du poulet au chameau. Faire cet acte, c’est suivre une recommandation de Serigne Touba. Et un tel acte n’est que bénéfique pour le talibé et pour le pays. D’ailleurs c’est pour cela que les Américains sont aussi puissants. Ils rendent grâce à Dieu, à travers une fête dénommée «Thanks Giving, qui est même une fête nationale.
Les millions de talibés que vous revendiquez tout le temps au Sénégal, sur quoi vous fondez-vous pour le dire ?
La majeure partie des Sénégalais sont des mourides. Je le dis et je l’assume. Je sais que beaucoup de personnes me contrediront, mais j’accepte la contradiction. Ce que je dis, je peux le prouver. Je ne suis qu’un simple Cheikh de Serigne Saliou parmi tant d’autres et à moi seul, j’ai plus de 12 millions de disciples. C’est là où je m’appuie quand j’affirme notre supériorité numérique dans ce pays. En matière de religion, c’est dans le mouridisme qu’on compte le plus de fidèles. Je laisse le soin à quiconque peut me donner une raison de me départir de cette conviction-là. Je ne dispute rien à personne, parce que je me base sur mes registres où sont inscrits les noms, cordonnées, âges, numéros de téléphones, professions etc, de tous ceux qui ont fait actes d’allégeance à ma personne. J’ai mes registres et je les mets à la disposition de qui veut pour un éventuel contrôle. Voilà la raison qui me fait contester les statistiques officielles qui prétendent que le Sénégal a 12 millions et demi d’habitants.
Les statistiques officielles du pays ne sont pas conformes avec la réalité donc ?
A moi seul je fais la totalité des statistiques officielles annoncées pour tout le Sénégal. Je persiste que les statistiques du Sénégal ne sont pas bonnes et qu’il faut les remettre en cause. Malheureusement, c’est sur la base de ces statistiques qu’on envisage le développement du Sénégal. Tant qu’on ne revoit pas les statistiques, on fera toujours fausse route. Il faut connaître le nombre d’habitants de ce pays pour pouvoir bien penser son développement. Je suis persuadé que les statistiques au Sénégal ne sont plus fiables et qu’elles doivent être actualisées. Je sais ce que ça fait de rendre grâce à Dieu. J’en suis la preuve. Maintenant tout le monde sait au Sénégal pourquoi je rends tout le temps grâce.
Quel regard portez-vous sur la situation politique tendue qui prévaut depuis un moment dans le pays ?
Je viens de rentrer de l’étranger, je n’ai pas eu à vivre réellement cette situation politique. J’ai lu les journaux, j’ai écouté la radio et j’ai regardé la télévision. Mais ce n’est pas suffisant pour tirer une conclusion. Le Sénégal est le pays de Serigne Touba. Il a prié pour que la paix règne et demeure dans ce pays. C’est pourquoi je demeure o timiste et convaincu que quiconque cherchera à brûler le pays, se retrouvera victime de ses agissements. Je veux vraiment que vous vous souveniez de tout ce que je viens de dire. Nous les mourides, nous savons que dans ce pays chacun est libre de dire ce qu’il pense, car nous ne sommes pas la seule Tarikha au Sénégal. Je pense que celui qui voudra mettre le feu au Sénégal n’arrivera jamais à ses fins, car tout ce qu’il entreprendra se retournera contre lui. Je prie fort pour que tout ce qui est arrivé dernièrement dans certains pays ne se produise pas au Sénégal, car ni le pouvoir, ni le bas monde n’en valent la peine. Ceux qui ont poussé certains pays à se mettre dans le gouffre trouveront toujours une raison pour se justifier et une fois que ceux-ci prendront la place de ceux qu’ils ont chassée, ils font pareil. Ça se passe toujours comme ça. Je ne fais l’éloge de personne, même pas au gouvernement en place. Non ! Non (il se répète). Je n’ai rien à voir avec le pouvoir, je suis un mouride et je crois en Serigne Touba. D’aucuns diront que je suis partisan de tel ou tel parti et que c’est pourquoi je prône la non violence.
Vous ne soutiendrez donc aucun camp politique ?
Je ne soutiendrai aucun homme politique et mes talibés en feront de même. Nous sommes des mourides, nous croyons en Serigne Touba et non pas à un chef d’Etat ou à un ministre. Nous demeurons fidèle à Serigne Touba, car lui seul peut nous procurer la paix. Que personne ne pense que mes paroles lui sont destinées. Nous qui sommes la famille de Serigne Touba, aucun gouvernement ne peut quelque chose contre nous. Nous vivrons toujours dans la paix. Nous ne parlons pas de gouvernement, ni de parti, mais de Serigne Touba, parce qu’il est le seul important. Nous savons que nous irons de l’avant, nous sommes des mourides, de plus nous sommes des «Cantakounes». L’histoire de Khadimou Rassoul nous permet d’affirmer avec beaucoup de certitudes que, nous irons de l’avant et qu’aucun régime politique, quel qu’il soit, ne peut mettre fin à la marche vers laquelle Serigne Touba nous dirige. Je ne parle d’aucun parti politique, celui qui croit être soutenu dans mon discours se trompe, je ne suis pour personne, je suis pour Serigne Touba, Serigne Saliou Mbacké. Mais certains intérêts individualistes risquent de pousser certaines couches de la population à des situations qui seront à regretter. Serigne Touba ne laissera personne détruire ce pays, que ça soit le gouvernement, les partis politiques, les syndicats, etc. Personne ne pourra détruire le pays de Cheikh Ahmadou Bamba. Celui qui croit que je m’adresse à lui se trompe carrément. Je suis un simple disciple qui croit en ce qu’il dit. On me prêtera des intentions, mais l’avenir est là tout proche, nous verrons. J’en ai peut être dit de trop ou pas assez, mais enfin je m’en limite là.
Si on vous suit bien, vous ne donnerez pas un Ndiguël pour aucun candidat en février 2012 ?
Je dirai à mes talibés de faire comme moi, de s’abstenir. Je ne suis pas un candidat. Et aucun de mes disciples ne m’a fait part de son désir d’être candidat. Ils sont libres de soutenir qui ils veulent. Mais moi, en ce qui me concerne, je suivrai le chemin du mouridisme. Nous avons un Khalifa et nous les mourides, on n ‘a que le «Ndiguël». J’attends donc ses recommandations parce qu’il peut voir des choses que moi je ne verrais pas. Ce que je sais, c’est que si seulement une personne fait dans ce pays quelque chose que Serigne Saliou Mbacké, à qui je me suis soumis entièrement, n’avait pas voulu, celui-là n’aura pas le temps de raconter cette histoire. Il ne laissera personne faire du mal à son pays, même pas l’effleurer. C’est Serigne Saliou qui est là et qui sera toujours là jusqu’à l’infini. D’aucuns pensent que Serigne Saliou n’est plus là, mais ceux-là ne le connaissent pas. Et nous verrons que l’histoire va me donner raison. Je suis péremptoire, Serigne Saliou est là. Il est là. Il sera là et il conduira le Sénégal là où il voudra et nous verrons l’avenir est là.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire