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mercredi 22 février 2012

PRÉSIDENTIELLE 2012:Sarkozy prône une "réforme complète" de la prime pour l'emploi

Nicolas Sarkozy lors de son discours à Marseille, dimanche 19 février (Claude Paris - AP - Sipa)
Nicolas Sarkozy lors de son discours à Marseille, dimanche 19 février (Claude Paris - AP - Sipa)

Nicolas Sarkozy, candidat à l'élection présidentielle, a affirmé mercredi sur France 2 qu'il voulait "réformer complètement" la prime pour l'emploi (PPE), en allègeant les charges sur les bas salaires, entre 1.200 et 1.400 euros nets par mois.
Selon Nicolas Sarkozy, cela devrait permettre "à 7 millions" de salariés, dont le salaire est situé entre 1 et 1,2 Smic (de 1.200 à 1.400 euros nets par mois) de "gagner 1.000 euros par an en plus".
"On supprime des charges sur leurs salaires pour augmenter leur salaire" car "le travail doit être davantage récompensé que l'assistanant", a affirmé Nicolas Sarkozy.
Il a également proposé que les rémunérations "des plus hauts dirigeants" d'entreprise soient désormais votés par l'assemblée générale des actionnaires et non plus les conseils d'administrations des grands groupes.

"Si c'était à refaire, je ne referais ... ne reviendrais pas dans ce restaurant"

Le président-candidat a également annoncé qu'en cas de réélection, il proposerait l'interdiction des retraites chapeau et des "parachutes dorés" perçus par ces grands patrons.
Autre proposition : Nicolas Sarkozy veut généraliser l'expérience en cours de 7 heures de travail d'intéret général par semaine pour tous les bénéficiaires du RSA. "Quelqu'un qui est au RSA, qui n'a pas d'emploi et qui n'est pas en formation, devra faire 7 heures de travail d'intérêt général par semaine, rémunérées au niveau du SMIC", a déclaré le président.
Nicolas Sarkozy a par ailleurs une nouvelle fois concédé avoir commis des "erreurs" lors de son quinquennat et notamment avoué que "si c'était à refaire" il ne "reviendrait" pas au Fouquet's, le restaurant chic des Champs-Elysées où il a fêté sa victoire le 6 mai 2007.
"Si c'était à refaire, je ne referais ... ne reviendrais pas dans ce restaurant puisque que ça a été vraiment le feuilleton", a déclaré Nicolas Sarkozy en bafouillant. Cet épisode lui a valu de nombreuses critiques et le sobriquet de "président des riches"
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